Investissement loi Pinel : comment profiter de la défiscalisation ?

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De plus en plus de Français se lancent dans l’investissement immobilier, de nos jours. En profitant de la loi Pinel, c’est également un moyen pour eux de réduire les impôts. En effet, un investissement loi Pinel permet à tout individu qui investit dans l’immobilier de réduire ses impôts sur le revenu, mais il existe des conditions à respecter. Si vous aussi, vous souhaitez investir dans l’immobilier et profiter de ces avantages fiscaux, voici ce que vous devez savoir.

Les conditions d’éligibilité pour un investissement loi Pinel

La première condition pour pouvoir jouir de cette défiscalisation, c’est que votre domiciliation fiscale doit impérativement se trouver en France Métropolitaine ou en outre-mer. Vous devez également être imposable, car les impôts seront prélevés sur votre déclaration annuelle sur le revenu. Le bien immobilier que vous achetez ne doit être ni une résidence principale ni secondaire. Elle doit être uniquement dédiée à la location pour une durée de 6, 9 ou 12 mois.

Par ailleurs, l’achat du bien immobilier doit être fait avant le 31 décembre 2021. C’est la date butoir du dispositif Pinel, s’il n’est pas rallongé. La page web L’Edito de l’Investisseur vous donnera de plus amples informations sur le sujet.

Les biens éligibles dans le cadre du dispositif Pinel

Dans le cadre d’un investissement loi Pinel, le bien immobilier en lui-même est soumis à quelques conditions d’éligibilité. Ce dispositif ne concerne que les investissements immobiliers locatifs. Le bien acheté doit aussi être neuf ou vendu en état futur d’achèvement. Il concerne aussi les maisons inhabitables réhabilitées ou les locaux commerciaux transformés en habitation. Vous pouvez également bénéficier des avantages de cette loi si la maison a été construite ou supervisée par vos soins.

Votre investissement immobilier doit également se localiser dans un endroit précis, qu’on appelle zone éligible. Au total, dans toute la France, il y a 5 zones. La “Zone A” regroupe les agglomérations de Paris, en Côte d’Azur et dans les communes où les loyers sont élevés et sans oublier les agglomérations françaises de Genève. La “Zone A bis” concerne Paris et toutes les 76 communes environnantes. La couronne parisienne, les DOM et les agglomérations où les loyers sont élevés forment la “Zone B1”. Les communes de Corse, les grandes agglomérations et la couronne parisienne exclus des zones A, A bis et B1 regroupent la “Zone B2”. La “Zone C” rassemble le reste des autres villes et agglomérations.

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